Produire et réaliser avec des appareils photos réflex

Il y 4 ans à peine, pour obtenir de belles images et de la profondeur de champ comparable aux caméras de cinéma, il fallait équiper nos caméra HDV type sony Z1, d’instruments tels que le kit mini 35 mm PS+technik (http://www.pstechnik.de/), ou du kit HD red rock micro (http://store.redrockmicro.com/).


Nikon le premier a lancé l’offensive sur le marché, mais sans trop y croire, avec le D90. Le format de compression (motion JPEG, au débit de 1,2 MO/secondes) pixelisait l’image, mais le résultat était plutôt intéressant : on récupérait la profondeur de champ des optiques photos, leur sensibilité, et leurs ouvertures. Le signal et l’encodage étaient très faibles.


Son grand rival, canon, rétorqua avec son célèbre appareil full frame (24×36) : le 5D. Débit plus élevé (6,4 MO), et échantillonnage plus intéressant (4:2:0), donc plus de latitude pour la colorimétrie et l’étalonnage. En moins d’un an, les coûts de réalisation s’effondraient.


Les progrès numériques


De nouveaux appareils sont apparus sur le marché (7D, 60 D, 1D, C 300…). Plus petits, d’une très grande sensibilité, et à la qualité d’images irréprochable. Aujourd’hui la norme est au 4K, et c’est Canon encore une fois avec son EOS 1-DC tient le haut du pavé. Très grande latitude même en faible éclairage, débit très élevé ( 25 MO /S), et un échantillonnage à 4:2:2.


Panasonic, Sony, et même Leica suivront…


Une révolution esthétique


La nouvelle vague qu’avait connue la France au début des années 50 en proposant une nouvelle approche du cinéma devrait renaître si le marché, désormais global, s’y prête.


Liberté de mouvement, qualité d’image proche du cinéma… c’est une véritable révolution.


L’ergonomie des boîtiers reste le défaut majeur de ces réflexes, mais beaucoup de sociétés ont proposé des solutions et réglé beaucoup de problèmes (oeilleton, visé, retour écran, son…) voir l’une d’entre elle sur ce lien (http://www.zacuto.com/).


Baisse des coûts de production, possibilité de filmer avec une équipe légère et sans éclairage… Cela dit, quand il s’agit d’aborder la fiction ou le documentaire, les règles restent les mêmes, c’est un métier. On ne s’improvise pas réalisateur ni opérateur, il faut se former au métier, à la technique, à l’écriture, et surtout au montage. Car c’est en connaissant la post production que vous pouvez sur un tournage vous permettre d’improviser.


Une post-production plus accessible


La chaîne de montage est essentielle, de même Apple et son logiciel Final cut proX ont amené un souffle nouveau dans la manière de travailler. Terminer les heures de rendu, et la time line. On parle de scénario et de créativité. Tous les éléments de la suite FCP 7 se trouvent regroupés dans 1 seul logiciel. La clef de voûte étant son architecture 64 bits et ses traitements de rendu de couleur en Pro ress absolument saisissants – regardez ci dessus les images tournées avec un boitier canon 5D et une optique grand angle Carl Zeiss.


La première a été étalonnée sous FCPX avec ajout d’un soleil et d’une lumière diffuse sur le visage, en utilisant simplement les masques et les courbes de couleur. L’autre, bleutée et fade, est l’image originale qui se raccordait mal avec le plan suivant : un visage de jeune femme éclairé par le soleil.


De même une nouvelle caméra est arrivée sur le marché, la GO PRO 3. Elle tourne à 50 images/secondes, en progressif, ce qui permet d’avoir une fluidité dans les mouvements et une trame pleine surtout.


Deux fois plus d’images que le 25 p classique. Une camera de poche étanche à 60 mètres, qui coûte à peine 450 euros, et qui donne des résultats impressionnants pour toutes les prises de vues difficiles (sport extrême, aquatique…). Filmer un champ contre champ avec n’est pas recommandé du tout, elle encaisse très mal les lumières artificielles, et il est impossible de gérer les ouvertures et l’optique. Tout objet a ses limites.


Pour des coûts peu élevés et en structurant bien son plan de travail, vous pouvez produire des films d’une grande qualité. Mais encore faut-il connaître les coûts et les moyens de produire une fiction, un documentaire, voire un film institutionnel…


Les formations écriture, réalisation, filmer avec un reflexe numérique, prise de vue en cadrage, lumière et son répondront à toutes vos questions et vous permettront de menier à bien vos projets professionnels et artistiques.


Exemple de clip réalisé avec un reflex numérique :  Le premier clip de Candide
Réalisation : Christophe Le noir & Candide
Dessins : David Vogeli

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