Dans cette interview exclusive, nous découvrons le parcours riche et pluriel de François, ingénieur du son, musicien et compositeur. De ses débuts autodidactes à ses collaborations avec TF1 ou des artistes majeurs de la scène musicale française, il nous partage sa vision du métier et son regard sur les évolutions technologiques comme l’intelligence artificielle.
Des débuts en autodidacte à la professionnalisation
Tout commence à l’adolescence : quelques amis, un groupe de musique, et un petit 4 pistes cassette pour enregistrer des démos. Ce sont les premiers pas de François dans l’univers du son. Très vite, il ressent le besoin d’approfondir ses connaissances et intègre une école spécialisée après le bac. Il y découvre les bases techniques du métier et manipule pour la première fois du matériel professionnel difficilement accessible autrement.
Un parcours aux multiples facettes
Aujourd’hui, François travaille sur une grande diversité de projets :
- Production musicale : Il compose, arrange et réalise des morceaux pour des artistes, en combinant maîtrise technique et sens artistique.
- Création pour les médias : Il produit également des musiques originales pour la télévision, notamment pour TF1, avec la série de fiction « Le Daron », dont la deuxième saison est attendue en 2025.
- Podcasts & formats narratifs : Il collabore sur des projets comme « Elles font l’espace », un podcast mettant en lumière les métiers de l’industrie spatiale.
- Collaborations musicales : Son expérience l’a conduit à travailler avec des artistes aussi variés que Sniper, Julien Clerc, Calogero ou Emmanuel Moire, illustrant son ouverture à tous les styles.
L’IA, alliée ou menace pour l’industrie musicale ?
Un autre sujet au cœur de cette rencontre : l’intelligence artificielle. Pour François, l’IA peut être un outil précieux, notamment pour des tâches techniques comme l’arrangement. Mais sur le plan créatif, il reste attaché à la composition humaine, à la sensibilité du geste artistique. Il appelle à un encadrement clair de ces outils et encourage une réflexion collective sur leur usage dans les métiers du son.
« Composer, c’est imaginer. Et je préfère imaginer moi-même »